La LMNP : soyez très bien informé en cas de colocation

LMNP

Publié le : 02 juin 20235 mins de lecture

Vous souhaitez investir dans l’immobilier, et voulez disposer de toutes les informations nécessaires avant de vous lancer ? En tant que propriétaire, vous aimeriez sans doute avoir plus d’informations en ce qui concerne la fiscalité reliée à votre statut. Il faut savoir que le LMNP (ou statut de Loueur Meublé non Professionnel) vous donne la possibilité de profiter d’avantages intéressants, que vous recherchiez un moyen de varier vos revenus comme d’une alternative immobilière afin de vous constituer un patrimoine.

Le statut de LMNP, c’est quoi au juste ?

En tant que propriétaire, le LMNP (statut de Loueur Meublé non Professionnel) vous donne la possibilité de louer à un tiers un bien meublé. Son objectif principal est de permettre la constitution d’un patrimoine et la diversification de l’épargne. Le statut de LMNP, ce faisant, vise non seulement des locations permanentes (appartement, maison, bien meublé localisé dans une résidence étudiante ou service), mais aussi des locations saisonnières (mobil-home, gîte, studio). Pour trouver plus de colocation en ligne, veuillez visiter cette page.

Le statut de LMNP vous permet de miser également bien dans l’immobilier ancien ou neuf. Bien sûr, il y a des prérogatives et des inconvénients dans les 2 solutions :

Un placement dans l’immobilier neuf vous donnera la possibilité de bénéficier d’une habitation qui répond aux règles les plus récentes sur le plan de construction. L’inconvénient principal réside dans la Vente en état futur d’achèvement (VEFA) et le retard de livraison qui peut survenir.

Mais dans le cas contraire, miser dans l’immobilier ancien vous permettra un accès à un parc immobilier mieux important, permettra de diversifier votre stratégie de placement. Pourtant, avec l’ancien, des charges complémentaires peuvent se mettre si des travaux sont indispensables et selon l’année de construction.

Les atouts fiscaux du statut LMNP

Le statut de LMNP, sur le strict plan fiscal, en fiscalité vous permet de profiter d’une exonération de TVA, indemne dans le cas de quelques prestations complémentaires soumises à la TVA, telle que la réception de la clientèle, le nettoyage quotidien ou le petit-déjeuner des locaux et la fourniture du linge.

Aussi, quand le régime micro-BIC se met et que les avantages du LMNP et de ses recettes ne dépassent pas 23 000 euros par an, un accablement de 50 % s’applique de manière automatique sur les loyers. Autrement dit, seulement la moitié des recettes sera taxable sur le revenu.

Concernant le rendement, la location de son bien en meublé peut paraître spécifiquement intéressante, surtout au moment de location saisonnière. Les propriétaires s’ouvrent aussi les portes de la colocation lourdes étudiante, plus accessible au titre d’un LMNP que via un placement locatif classique.

Comment placer en LMNP ?

Pour avoir le statut de loueur meublé non professionnel, vous devez vous inscrire auprès d’un CFE (Centre de formalité des entreprises). Pour cela, il faut télécharger, compléter et envoyer au Greffe du tribunal de Commerce le formulaire qui est partisan au bien immobilier que vous convoitez acheter.

Cette étape réalisée, vous obtenez votre numéro de SIRET où vous numéroterez tout en vous permettant publiquement d’entamer votre activité de propriétaire en location meublée non professionnel.

Sachez qu’un délai de quinze jours entre en vigueur afin de révéler votre statut LMNP et ensuite la mise en location en question.

En adoptant le régime réel dans le but de déclarer à l’administration fiscale leur activité, le propriétaire d’un bien immobilier dispose d’un moyen efficace de diminuer leur imposition, via surtout de l’amortissement. Noter que le régime réel s’applique de manière automatique au plus de 70 000 euros de revenus locatifs ou encore sur choix dans quelques cas en bas de ce seuil.

En résumé, l’amortissement en statut de loueur meublé non professionnel renvoie à la perte de prix d’un bien immobilier en fonction d’une période spécifique. Généralement, cette période courte de trois à dix ans, mais elle peut également s’échelonner sur 25 ans. À cet effet chaque année, vous pouvez déduire la valeur de cette perte.

Plan du site